Jeongok Prehistory Museum project

Jeongok Prehistory Museum project

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Architect: X-TUType: Cultural - Museum
Location: Gyeonggi governement, Jeongok, Korea, Republic of
Building status: built in 2010 Site size: 72600 m2
Building area: 6700 m2
Au bord du fleuve , dans un paysage de méandres, un pont tendu entre deux collines, un seuil,…. un pont jeté au dessus du précipice…       Nous avons voulu rendre hommage à ce paysage des bords de l’eau qui a vu naître les premiers habitants de la Corée, et reconnaître la beauté de la courbe des deux collines , écho des méandres du fleuve. Comment mettre en valeur cette forme préexistante et sa faille géologique souterraine :   en creusant  la faille, pour laisser parler  l’histoire de la Terre en allégeant l’emprise visuelle du projet, pour laisser s’exprimer la faille  Pour cela, enchâsser  le bâtiment à l’intérieur de la colline qui est creusée et construire les réserves en sous sol. En dévoilant le gouffre, (et le ciel aussi, depuis les bords du gouffre),  par une inflexion centrale du bâtiment: le lien entre la terre et le ciel est mis en scène En l’habillant d’une « peau changeante », réfléchissante le précipice par en dessous   Ainsi disposé, le projet apparaît comme un pont tendu entre deux collines, visible de très  loin depuis l’autoroute.  Le seuil naturel que représente la faille, et l’émotion qui en résulte, sera utilisé pour réaliser un seuil symbolique  d’accès à « l’époque préhistorique « …….qui sera aussi l’accès  au « Parc préhistorique»  Puis on crée  des chemins, des parcours multiples dans les courbes du projet et  des collines, car les chemins, crées par les animaux  qui descendaient boire au fleuve appartenaient déjà au paysage des « premiers hommes « …     “un vaisseau du temps » de forme abstraite et intemporelle  :   Il s’agit de voyager dans le temps !  Nous avons souhaité que le public vive ici une expérience , la rencontre avec « les  premiers hommes »,  et soit accueilli dans un univers différent du vécu quotidien, plus proche du paysage que du bâtiment. Les hommes du paléolithique ne vivaient pas comme nous au milieu d’espaces construits standardisés. Ils évoluaient dans des paysages, des forêts, des plaines alluviales , des deltas humides dont ils connaissaient tous les méandres. Les rochers et la terre nue étaient leur quotidien, aussi familiers que les sols de nos maisons.  Cette expérience physique et intellectuelle passe par un parcours, mais aussi par la rupture avec les référents de formes usuels,  le recours a des formes abstraites et intemporelles  pour : laisser parler la géographie du lieu à l’extérieur laisser parler l’installation muséographique à l’intérieur   Extérieurement , c’est un seuil, un pont jeté au dessus du précipice Intérieurement, le projet semble entièrement  fait d’une même matière, archaïque et première, et comme façonné, à partir du sol même de la colline.   « mise en abîme »  et enveloppe aux  reflets changeants Double peau métallique aux perforations variables , ondulante, et douce,  presque organique, l’ aspect de la façade est changeant comme la peau d’un reptile : plus où moins vitrée suivant les endroits, fluctuante suivant la lumière , elle devient inox miroir en sous face , réfléchissant l’image de la grande faille.                     Le musée,  « porte «  d’accès au parc Préhistorique :     Depuis l’autoroute, le musée apparaît comme un volume étrange et  intemporel ,  doucement scintillant, « tendu » entre deux collines . Autour , le paysage est restauré, nettoyé des constructions parasites,  et rendu à son identité première  de milieu naturel des bords du fleuve. Les parkings disparaissent sous les arbres  à l’est du site. Le site replanté retrouve son  écosystème primitif   Une promenade  le long de la faille  met en condition  le visiteur. Comme les premiers hommes, il progresse le long du méandre, au milieu des graminées sauvages. La faille se creuse, et avec elle, le suspense de l’approche…, le musée apparaît, serti dans la colline Puis dans sa sous- face en inox miroir,  le reflet du gouffre soudainement dévoilé, et enfin le gouffre lui même , qu’il faudra franchir sur une passerelle .   Traversant l’abîme, on accède à l’entrée unique du musée et du « Préhistorik park ».     Dans le musée, un circuit en boucle qui se prolonge dans le Préhistorik park :En haut de l’escalier, un espace ouvert distribue directement , l’accueil, l’accès aux musée et à l’exposition, la cafétéria et la salle de conférence, les activités pédagogiques et le laboratoire multimédia.  Le visiteur circule en boucle autour des espaces événementiels du projet : exposition temporaire et salle de conférence. De retour à l’espace de distribution il a la possibilité de retourner à la boutique ou dans le musée… Les espaces d’animations pédagogiques et multimédias sont ouverts et les activités peuvent être observées par les visiteurs , l’encourageant à participer.   Des espaces imaginés comme des paysages :  les premiers hommes ne vivaient pas dans des « pièces » mais dans des espaces ouverts . Habitants des bords du fleuve, ils arpentaient librement les méandres du paysage. Des flux sont nés les chemins structurant les lieux.   L’intérieur du musée, son parcourt scénographique  sont conçu à cette image,  comme un paysage. Les flux guident les pas d’un thème à l’autre, les chemins se rejoignent, les parcours libres , les retours possibles.   Une enveloppe « servante » qui  libère l’espace : Les parois d’épaisseur variable intègrent tous les services nécessaires à la vie du bâtiment et à la muséographie : structure, fluides, ventilation, et électricité, équipement audio et éclairage , mais aussi vitrines muséographiques, réserves pédagogiques, bar, sanitaires public et locaux techniques.Les parois sont continues du sol au plafond. Les réseaux peuvent ainsi se développer , suivant les nécessités, tout autour du bâtiment.    Lumière et vues sur le paysage :   L’enveloppe tamise la lumière comme une résille. La double paroi intègre vitrages et protections solaires en  métal perforé et  permet de maîtriser parfaitement les échanges thermiques du bâtiment, en hiver comme en été. L’apport de lumière naturelle est réglable à la demande suivant les besoins de mise en scène scénographique. Les espaces enchâssés dans la colline sont éclairés naturellement par des « cônes de lumière » zénithale  Au niveau de la cafétéria et de l’espace central  d’accueil, des fenêtres panoramiques s’ouvrent sur le paysage                       La scénographie :   - Les intentions :  faire partager l’émotion du paléontologue qui découvre sur le sol meuble d’une grotte, les traces des pieds nus d’un enfant -      une scénographie capable d‘évoluer avec l’avancement des recherches   - Le projet offre des « outils scénographiques  évolutifs » à combiner ensemble :   les murs « d’images »  pour textes, plans, dessins et films projetés. les « murs servants » qui intègreront des vitrines au fur et à mesure des nouvelles  découvertes. un sol malléable,  recomposable en terre battue blanche  pour reconstituer  des sites archéologiques        et retrouver l’émotion du « découvreur de site » les « colonnes servantes » pour fabriquer le paysage et passer d’un lieu ou d’une époque à l’autre. Suivant leur position, elles apportent  la lumière, servent de support à projection ou à installation…        Elles sont librement disposées en « archipel »  formant des micro-espaces à thème dans le parcours des nappes d’alimentations électriques et vidéo régulièrement réparties en plafond   - Les séquences : la présentation sur l’ère paléolithique du site de Jeongok : l’évolution humaine de l’ère paléolithique à l’ère préhistorique : le époques s’égrènent dans l’archipel des « colonnes servantes » la grande installation  reconstituant un site d’excavation archéologique : on l’aperçoit de l’entrée et elle sert d’appel, mais on la découvre pleinement en fin de parcours .   - Les  espaces communs scénographiques: l’espace multimédia interactif d’accès libre est commun à l’exposition temporaire et au musée les « précipices doms » , hublots transparents orientés vers le vide permettent d’observer le gouffre Le balcon sur le gouffre où l’on frôle l’abîme avant de partir vers les espaces muséographiques extérieurs et le belvédère en haut de la colline (Préhistoric park).   Cette promenade extérieure dans le  Préhistoric park  forme aussi un circuit en boucle ou l’on peut repasser par l’espace d’accueil central   Les ateliers pédagogiques et le « multimédia–lab ». L’ atelier est équipé comme l’espace muséographique , d’un sol modelable pour l’apprentissage des techniques archéologiques , de parois destinées aux projections mais aussi de parois modelées pour les ateliers de peintures rupestre,  et le sol parsemés de grosses pierre où l’on s’assoit pour les ateliers de « taille de silex»   Le multimédia- lab est disposé en continuité de la cafétéria car il  peut fonctionner soit en activité de groupe soit comme un « café Internet  archéologique»     Les fonctions internes du musée et les livraisons :   L’administration et le bureau des chercheurs, la salle de repos du personnel, sont situés le long des espaces d’exposition, à pied d’œuvre pour préparer les nouvelles expositions .Les réserves et collections non exposées , les locaux de maintenance sont situés sous la salle d’exposition, et desservis par un monte charge depuis la circulation haute du « Préhistorik park »   Ainsi l’organisation du bâtiment tire parti du double accès rendu possible par la situation en pente :  public en bas et livraison en haut de la colline, hors horaires de visite du public
  • Source:  http://www.x-tu.com/ / www.architizer.com and http://eng.ggcf.or.kr
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